Le Conseil des ministres de la Santé présidé par le ministre grec de la Santé Makis Voridis a eu lieu à Luxembourg, le 20 juin 2014.
Le ministre Voridis a déclaré que «les discussions se sont concentrées sur les propositions de règlements pour les dispositifs médicaux et les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro visant à créer un cadre concernant la production et le positionnement dans le marché des dispositifs médicaux, le rétablissement de la confiance entre les consommateurs / utilisateurs et les acteurs économiques tout en sécurisant un niveau élevé de protection de la santé».
Il a de plus souligné que «les progrès de la technologie médicale pourraient aussi contribuer à la création des nouveaux emplois, à la réduction des coûts et au renforcement de l’efficacité des soins de santé».
La discussion qui a été fondée sur le rapport intermédiaire et les questions de la Présidence a démontré la volonté des États membres de renforcer davantage la surveillance de l’utilisation des produits après leur introduction au marché ayant la capacité d’intervenir et prendre des mesures structurelles et à caractère préventif dans les perspectives de renforcer la coopération au niveau de l’UE.
Les résultats de ces discussions contribueront considérablement à l’évolution des travaux afin de rendre possible un accord aux groupes de travail préparatoires du Conseil en automne.
Les Conclusions du Conseil ont ensuite été adoptées :
- concernant la crise économique et ses effets sur les systèmes de santé et de soins de santé. L’importance de la réforme de la santé a été reconnue dans les conclusions afin de surmonter la crise ainsi que la valeur de coopération et de l’échange de meilleures pratiques entre les États membres dans les domaines d’intérêt commun pour ce qui est a) des coûts de santé d) de l’évaluation des soins de santé, b) de la prestation des services de santé, c) des produits pharmaceutiques, d) de l’évaluation des services de santé et e) de l’investissement dans la prévention.
Les Conclusions, retraçant les secteurs où d’action supplémentaire devrait être entreprise, mettent l’accent sur :
-L’amélioration de l'accès à tous les services de santé de haute qualité
-La promotion de l'innovation et des solutions e-santé
-La meilleure utilisation des fonds structurels et de l'évaluation de la prestation des services de santé dans les investissements de santé, et
-Le développement d’une compréhension mutuelle pour ce qui est de facteurs efficaces pour favoriser des systèmes de santé efficaces, accessibles et durables.
-En ce qui concerne la nutrition et l'activité physique, et en tenant compte des résultats de la récente conférence d'Athènes (25-26 février), les États membres et la Commission européenne sont invités à prendre des initiatives pour la promotion de l’alimentation saine et de l'activité physique, en tant que mesures préventives et valables à vie, afin de combattre l'obésité et les maladies chroniques, en mettant l'accent sur les groupes les plus vulnérables, à savoir les enfants et les personnes âgées.
Entre autres, la Commission et les États membres sont incités à promouvoir une alimentation saine, comme le régime méditerranéen, et des recommandations nutritionnelles.
Les points prémentionnés constituent une base solide tant pour promouvoir de nouvelles initiatives en matière de prévention et de promotion de la santé, que pour donner accès à tous à des soins de santé de haute qualité.
En reconnaissant que la santé constitue une valeur en soi et une condition préalable pour le développement économique et la cohésion sociale, qui a pourtant été mise à l'épreuve au cours des dernières années, en particulier dans les États membres les plus touchés par la crise économique, la présidence grecque a travaillé à la réalisation des objectifs fixés sur le plan législatif et/ou non législatif « visant à assurer un niveau élevé de protection de la santé des citoyens de l'Union, avec un accent particulier sur les groupes les plus vulnérables de la population ».
À l’issue du Conseil, une cérémonie de signature d’un accord de passation conjointe de marchés relative à des contre-mesures médicales a eu lieu. Cet accord vise à garantir l'égalité d'accès aux meilleurs prix aux vaccins pandémiques et aux produits pharmaceutiques en vue de faire face à de menaces transfrontières graves pour la santé.
En savoir plus (EN).