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Les priorités de la Présidence grecque présentées au Comité des Régions (Bruxelles, 30.1.2014)

Le ministre de l'Intérieur Giannis Michelakis a présenté les priorités de la Présidence grecque du Conseil de l'UE lors d'une session plénière du Comité des régions le 30 janvier à Bruxelles.

Au début de son intervention, le ministre a identifié le Comité des régions comme la conscience collective des autorités locales et régionales et donc la conscience collective des citoyens européens et des peuples de l'Europe dans le processus d’intégration et d’unification européennes.

Soulignant le rôle croissant des régions dans la construction européenne, le ministre a également signalé l'importance de la révision de la stratégie «Europe 2020» concernant l'avenir de l’Union.

Le ministre s’est félicité des priorités stratégiques du Comité des régions pour 2014, compte tenu que la Présidence grecque du Conseil de l'UE reconnaît les Régions européennes comme une force motrice pour le développement et, en particulier, pour les objectifs fixés par la stratégie «Europe 2020» concernant le développement durable, la cohésion économique, sociale et territoriale, la création d'emplois et le renforcement de la confiance des citoyens en Europe.

La Grèce, un pays qui a été soumis à une pression sans précédent, assume la présidence du Conseil de l'UE avec un ordre du jour structuré autour des quatre priorités :

• Dynamiser le développement économique et l'emploi. Plus précisément, le Pacte pour la promotion de la croissance, de l’emploi et de la cohésion comprend:

o la révision à mi-parcours de la stratégie «Europe 2020», qui débutera durant le premier trimestre 2014.

o le «Pacte pour la croissance et l'emploi» adopté par le Conseil européen en juin 2012

o l'approfondissement du Marché unique

o le nouveau cadre financier pluriannuel, et

o la coordination des politiques financières dans le cadre du «Semestre Européen» qui prévoit un rôle renforcé pour le Parlement européen, ainsi que pour les Parlements nationaux.

• Soutenir la monnaie unique tout en renforçant la confiance dans l'économie européenne, ce qui implique l'approfondissement de l'union économique et monétaire par la réalisation de l'union bancaire.

• Aborder la question de l’immigration, dont les dimensions tragiques se manifestent presque tous les jours sur les frontières terrestres et maritimes de l’Europe. Il est nécessaire de mettre en place une gestion complète de ce problème européen, basée sur le partage proportionnel du fardeau, la coopération avec les pays tiers, des mesures pour le retour des migrants illégaux et sur une réponse définitive aux réseaux de trafic et de contrebande qui apportent des gens de différentes régions du monde en Europe.

• Réviser les politiques maritimes européennes afin qu’elles répondent le mieux possible aux besoins des citoyens et aux défis futurs en vue de la croissance, notamment aux secteurs de l’énergie et de la sécurité. Cette révision comprend la délimitation et la gestion des zones maritimes, compte tenu que les ressources sous-marines peuvent, dans un avenir prévisible, fournir la réponse au problème de l'approvisionnement énergétique.

Le ministre a signalé que la Présidence grecque du Conseil de l’UE accorde une importance particulière au développement d’une stratégie de l’UE pour la région adriatique et ionienne ainsi qu’aux dispositions du traité de Lisbonne concernant le dialogue continu entre les autorités locales et régionales et les institutions de l’UE avant l’adoption de toute législation relative, afin que cette dernière réponde de la manière la plus efficace aux besoins des communautés locales et des régions.

Enfin, le ministre a évoqué les dommages provoqués sur les îles de Céphalonie et Ithaque par le tremblement de terre il ya quelques jours, en demandant l'activation du Fonds de solidarité de l'UE pour les catastrophes naturelles. Dans ce but, le ministre rencontrera la semaine prochaine à Athènes le Commissaire Johannes Hahn.