Les ministres de l'Emploi et de la Politique Sociale de l'Union européenne ont eu l'occasion d'échanger des vues et de bonnes pratiques sur les questions fondamentales de la Stratégie Europe 2020, qui concernent chaque citoyen européen. La contribution de ces questions à l'objectif de la reprise économique avec plus d'emplois et avec des emplois de qualité ainsi qu’avec une cohésion sociale plus forte est cruciale.
Le 30 avril, lors de la session plénière du matin, le président du Conseil, ministre de l’Emploi, de la Sécurité sociale et de la Prévoyance de la Grèce, Ioannis Vroutsis, a souligné que l'Europe est entrée dans une voie de reprise. Cependant, l'objectif est de jeter des bases solides pour l'amélioration de la récupération, avec une attention particulière à ceux principalement touchés par la crise.
Ensuite, les principales conclusions des réunions tenues le 29.04.2014 ont été présentées. La première réunion avec la Plate-forme sociale a mis l’accent sur le rôle des régimes de revenu minimum dans la reprise économique. La question de la réforme du marché du travail sur le chemin d’une reprise riche en emplois a été discutée lors de la deuxième réunion avec les partenaires sociaux.
Deux ateliers parallèles ont eu lieu sous le titre général: « L’emploi et la dimension sociale dans la stratégie Europe 2020: Leçons apprises et orientations futures ».
Le ministre italien de l’Emploi et des Affaires sociales, Giuliano Poletti, a présidé le premier atelier sur le sujet: «Les réformes du marché du travail sur le chemin de la reprise riche en emplois. Lutter contre le chômage de longue durée et accroître la participation au marché du travail. Le rôle des systèmes de fixation des salaires et des réformes de la législation de protection de l'emploi». Le ministre grec de l’Emploi, de la Sécurité Sociale et de la Prévoyance, Ioannis Vroutsis a présidé l’atelier no II, sur le sujet «La reprise économique et les politiques sociales: le rôle des régimes de revenu minimum».
La session plénière de l'après-midi, sous la présidence du ministre Vroutsis s’est concentrée sur la question du travail non déclaré. Les ministres ont échangé des vues et des expériences sur le sujet: «Vers des emplois de qualité: mesures visant à prévenir le travail non déclaré».
Les ministres de l'emploi et de la politique sociale de l'Union européenne ayant participé à la réunion ont salué l'initiative de la présidence grecque d'inclure cette question dans l'ordre du jour du Conseil informel EPSCO. La lutte contre le travail non déclaré constitue l'une des priorités de la présidence grecque dans le domaine de l'emploi et de la politique sociale.
Le ministre grec a souligné que les questions liées aux emplois de qualité et à la lutte contre le travail non déclaré sont primordiales pour obtenir une reprise durable et atteindre les principaux objectifs de la stratégie Europe 2020. Relever le défi du travail non déclaré exige des actions à la fois préventives et répressives, a-t-il ajouté.
Lors de la séance de clôture, le président du Conseil a indiqué que:
Les régimes de revenu minimum doivent être conçus de manière à offrir une protection adéquate et une large couverture, tout en se caractérisant par une simplicité administrative. En outre, une activation appropriée, des mesures de formation ainsi que la prestation de services doivent accompagner la mise en place de ces régimes. Bien que les régimes de revenu minimum offrent une protection sociale, il est important de garder en mémoire qu'ils doivent fonctionner temporairement comme un mécanisme pour lutter contre la pauvreté et que l'intégration réussie sur le marché du travail reste l'objectif de toutes les politiques concernées. Le but est d'empêcher les bénéficiaires d'être pris au piège par ces régimes et à contribuer à leur réintégration au marché du travail.
Il est nécessaire d’avancer sur la voie des réformes afin que les performances du marché du travail soient améliorées. Ces réformes doivent équilibrer la nécessité d'améliorer le fonctionnement du marché du travail et la qualité du travail. La coopération avec les partenaires sociaux, tout comme le dialogue social responsable, sont essentiels pour atteindre cet objectif, et donc contribuer au renforcement de la dimension sociale de l'UEM.