Le Parlement européen a adopté aujourd'hui (15.04.2014), en session plénière, trois textes législatifs jugés « majeurs », visant à compléter l'union bancaire (mécanisme de résolution unique, directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances et directive relative aux systèmes de garantie des dépôts).
S'adressant à la séance plénière du Parlement européen, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Évangelos Vénizélos, représentant le Conseil de l'UE, a indiqué que « l’union bancaire est mise en place en moins de deux ans. Une tâche herculéenne, mais qui permettra à l'Europe de sortir renforcée de la crise. Il s'agit d'une étape importante vers la réalisation d'une véritable Union économique et monétaire, fondée sur une intégration plus poussée et une plus grande solidarité dans la zone euro. Aussi, le règlement uniforme, qui constitue la base sur laquelle l'union bancaire a été fondée, garantira une plus grande stabilité pour l'ensemble de l'UE et son marché intérieur ».
Après le vote au Parlement européen, le président du Conseil ECOFIN, Yannis Stournaras, a déclaré à ce sujet :
« Je me félicite de l'adoption aujourd'hui au Parlement européen à une très grande majorité de trois textes clés composant l'union bancaire de l'UE, à savoir la directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances, le mécanisme de résolution unique et la directive relative aux systèmes de garantie des dépôts. Avec l’adoption de ces instruments, l'Union européenne a parcouru un long chemin pour assurer la protection des contribuables face aux banques défaillantes, tout en veillant à ce que leurs économies, durement gagnées et déposées dans les banques, soient intégralement protégées dans un montant de 100 000 euros maximum.
Ces avancées constituent des étapes décisives pour l'Union européenne, le secteur bancaire et la monnaie unique. En tant que président du Conseil ECOFIN, je tiens à remercier et féliciter les co-législateurs pour leur travail ardu sur ces dossiers, ainsi que pour leur approche constructive et visionnaire, qui a permis d'obtenir ce compromis difficile. »
Lire ci-dessous les déclarations du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Vénizélos [en].